Lancé en novembre 2014 par deux banquiers qui portent bien la quarantaine, Michel Lalive d’Epinay et Florian Kübler, où en est Splendit, le P2P suisse des prêts rémunérés aux étudiants et premier du genre ?
Primée fin octobre 2015 dans la catégorie Fintech au pokeRT, j’attendais avec impatience quelques statistiques de la plateforme zurichoise qui fait le choix d’un modèle particulièrement innovant comparé aux plateformes spécialisées françaises centrées sur le don et le prêt solidaire.
Splendit wins! Thanks to everyone and thanks to #pokert #fintech pic.twitter.com/XhaerYP3Uo
— Splendit (@splendit_) 26 Octobre 2015
Un modèle innovant
En adoptant un modèle de prêt rémunéré basé sur un système d’enchère qui laisse aux étudiants la responsabilité – entre autres – de fixer la limite haute de leurs conditions de financement, Splendit ambitionne de faire naître une nouvelle classe d’actif pour des investisseurs soucieux de placements responsables, durables au rendement également sociétal. On est ici dans l’impact investing et c’est heureux !
Pour en savoir plus sur l’ADN et le fonctionnement de Splendit, je vous recommande cet article de FintechNews.
Une ambition mais une réalité aussi
Le 18 janvier donc, la startup annonçait sur son blog un premier bilan de son activité – l’article du blog étant rédigé en allemand, j’avoue ne pas avoir très bien compris si ce bilan était celui de l’année 2015, de 2015 depuis juin ou celui de la plateforme depuis son lancement … enfin les ordres de grandeur sont là !
Alors que ses fondateurs annonçaient en novembre 2014 dans un article du Neuer Bürcher Zeitung leur objectif d’attirer la première année 600 étudiants et d’intermédier pour 12 millions de francs suisses, cette ambition est loin d’être au rendez-vous.
Le chemin est encore long certes mais Splendit devrait pouvoir se faire connaitre et reconnaitre davantage grâce notamment aux partenariats que la plateforme cherche à développer avec le monde universitaire suisse.