Nombreux sont les citoyens et entrepreneurs du monde à ne pas être « bancarisés » ou mal et éloignés d’une agence bancaire dont ils pourraient pousser la porte pour obtenir un crédit … et si ils leurs prenaient l’idée malgré tout de pousser cette porte … quelle histoire pourraient-ils raconter, quel historique pourraient-ils présenter, bon ou mauvais payeur, quel bilan pour quel profil ?
Le continent africain est le plus « sous-bancarisé » du monde, avec une moyenne de 5,5 agences bancaires pour 100.000 habitants
Et c’est là où l’usage que nous faisons de nos téléphones portables et autres smartphones peut nous aider … ou pas. Mieux vaut donc le savoir et regarder désormais nos habitudes de communication et de paiement mobile comme des données, connues d’abord, et exploitables ensuite par ceux qui voudraient bien nous faire confiance.
Grâce à une utilisation de plus en plus intensive de nos smartphones et un développement de leurs usages, c’est tout un univers de données qui devient disponible.
Trop de SMS reçus, si peu d’envoyés, des appels passés aux heures pleines et vous voilà dans la panade … pas très bon le score pour solliciter le meilleur des crédits à la consommation ou pour vos affaires. L’inverse est vrai, bien sûr, et des fintechs s’emploient à nous aider à accéder au crédit que nous méritons à l’image des startups Branch et InVenture
Le papier de Maria LaMagna publié cette semaine dans MarketWatch pose bien les enjeux de la solvabilité … ou plutôt devrais-je dire de nos solvabilités car un historique de crédit dans un pays ne s’exporte pas dans un autre. Ce qui est accepté de nos comportements au Brésil, ne l’est pas forcément pour l’Australie, l’Afrique du Sud ou encore la France.